Le blog de capucine30

Alerte au jardin, les chenilles processionnaires sentent le printemps et commencent à se balader dans les jardins et les forêts. J’en ai trouvé hier dans les cailloux de la cour en arrachant des mauvaises herbes. Terminé la jardinage à mains nues pour un bon moment.

On ne le dira pas jamais assez, Thaumetopoea pityocampa (c’est le doux nom latin de ces bestioles) est dangereuse. En cas de stress, elle libère des centaines de poils chargés de cellules urticantes. Pour l’humain, le résultat se limitera à des démangeaisons, rougeurs et éruptions cutanées qui disparaissent au bout de deux ou trois jours. En revanche, les effets peuvent être dévastateurs chez les animaux, en particulier les chiens et les chats, qui reniflent ou ingèrent les poils et les chenilles. Chaque année les vétérinaires doivent traiter en urgence des cas d’inflammations voire de nécroses de la région buccale. L'issue peut même se révéler fatale si l'animal n'est pas pris en charge rapidement.

Détail important : même morte une chenille peut provoquer des réactions allergiques.

J’ai découvert en charchant des infos sur internet que 2023 pourrait marquer un pic dans l’invasion annuelle. Les experts ont en effet remarqué qu'un boom survient dans leur population tous les 9 ans environ.Très mauvaise nouvelle. Raison de plus pour les éradiquer. Certes ils font partie de la biodiversité que je défends, ils sont source de nourriture pour les oiseaux, comme les mésanges, mais les dangers sont trop grands pour courir le risque d’une rencontre du troisième type.

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Le printemps s'installe au jardin. Les iris (mauves puis blancs) ont battu les giroflées qui m'offrent leurs premières fleurs depuis ce matin. C'est parti pour un festival de couleurs enflammées.

Du côté de la "coloc" réunissant un pied d'origan, une rose trémière et des violettes, ces dernières forment un véritable tapis.

Le cognassier du Japon, qui croule sous les fleurs, continue à attirer tous les regards

Ainsi va la vie du jardin d'agrément.

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Quand les boutures d'ipomées vivaces se mettent à fleurir dans la véranda, il est temps de procéder au rempotage.

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Voici une version remaniée des dictons du jardinier que vous êtes nombreux à consulter. Elle est désormais proposée en version mensuelle, sans indication du jour de la semaine, ce qui la rend perpétuelle.

Fruits d'une longue observation de nos anciens, les dictons relatifs au jardin ont toujours une base de réalité et une bonne dose de bon sens. Même s'ils sont parfois un peu obscurs !  

Tout d’abord quelques dictons généralistes pour ce mois de mars qui nous apportera le printemps.

- Fleur marsière ne tient guère.

- En mars les vaches au pré, si ce n'est pour manger, c'est pour s'y gratter.

- Quand mars fait avril, avril fait mars.

- Quand en mars il tonne, l'année sera bonne.

- Mars venteux, verger pommeux.

- Si mars commence en courroux, il finira tout doux, tout doux.

- Quand en mars il pleut dru et que tout le monde crie "Tout est perdu!", il n'a pas encore assez plu.

- Le beau temps de mars se paie en avril.

- En mars, les giboulées ne se perdent jamais.

2 mars : saint Jacob

A la Saint-Jacob, dans nos pays, les pies commencent leurs nids.

3 mars : sainte Cunégonde, saint Guénolé

A la Sainte-Cunégonde la terre redevient féconde.

S'il gèle à la Saint-Guénolé, au taureau ferme le pré.

4 mars : saint Casimir

De Casimir la douceur fait peur aux jardiniers et aux laboureurs.

5 mars : saint Adrien

Souvent à la Saint Adrien, gelée ne gèle que les mains.

6 mars : sainte Colette

Au jour de la Sainte-Colette, commence à chanter l'alouette.

8 mars : saint Jean, sainte Véronique 

De Saint-Jean-de-Dieu à Saint-Grégoire (12 mars) vents et giboulées font notre désespoir.

Quand vient sainte Véronique, le soleil nous fait la nique.

9 mars : sainte Françoise

Semé à la Sainte-Françoise, ton grain aura du poids.

10 mars : saint Vivien

S'il gèle au jour des quarante martyrs, il gèlera encore quarante jours au pire.

11 mars : saint Euloge

Bon rédeux (éleveur de lapins), à Saint-Euloge, voit les jeunes lapins à l'auge.

12 mars : saint Pol, sainte Justine

Le jour de Saint Pol, l'hiver se rompt le col.

Le soleil de mars donne des rhumes tenaces.

13 mars : sainte Euphrasie, saint Rodrigue

En mars quand il fait beau, prends un manteau.

Belle Euphrasie met pommes à l'airie (**).

14 mars : sainte Mathilde

Pluie de Sainte-Mahaud (Mathilde) n'est jamais trop.

15 mars : saint Zacharie

A mi-mars, le coucou est dans l'épinard (la pariétaire).

17 mars : saint Patrick

Sème tes pois à la Saint Patrice, tu en auras à ton caprice.

Quand il fait doux à la Saint-Patrick, de leur trou sortent les écrevisses.

18 mars : saint Narcisse

A la Saint-Narcisse les mouches, aux pêcheurs les touches.

19 mars : saint Joseph

A la Saint Joseph revient l'aronde (c'est à dire l'hirondelle)

A la Saint-Joseph beau temps, promesse de bon an.

Qui veut bonne melonnière, à la saint-Joseph doit la faire.

21 mars : saint Robert, saint Benoit

A la Saint-Robert tout arbre est vert.

Veux-tu oignons, seigle, petits pois? Sème-les vers la Saint-Benoît.

23 mars : saint Victorien

S'il pleut le jour de Saint-Victorien, tu peux sûrement compter sur du bon foin.

Quand à glace il gèle à la saint-Victorien, en pêches et en abricots il n'y a rien.

25 mars : Annonciation

Si pour Notre-Dame le coucou n'a pas chanté, il est tué ou bâillonné. (*)

26 mars : saint Gabriel

Saint-Gabriel apporte bonnes nouvelles.

28 mars : saint Gontran

A la Saint-Gontran, si la température est belle, arrivent les premières hirondelles.

Le temps de Saint Gontran voit l'hirondelle arrivant.

S'il gèle à la Saint-Gontran, le blé ne deviendra pas grand.

30 mars : saint Amédée

Souvent la saint-Amédée est de mars la plus belle journée.

31 mars : saint Benjamin

Pour la Saint Benjamin, le mauvais temps prend fin.

(*) Une explication pour le coucou dans l’épinard venue de Belgique

J'ai trouvé sur le forum d'un blog belge une explication. Je vous la livre.

"L'épinard doit être pris comme la pariétaire qui est une plante (officinale) de la famille des urticacées et dont les noms courants sont : Perce-muraille, Casse-pierre, Epinard des murailles, Herbe de Notre-Dame, Vitriole.

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Le bégonia nénuphar (Begonia x erythrophylla) revient de loin. La plante récupérée chez ma grand-mère avoisinnait les 50 ans. Malgré tous les oins, elle s'était étiolée au fil des ans, au point de n'avoir plus que quelques feuilles.

J'ai tenté le bouturage dans l'eau. Le miracle a eu lieu : l'une d'entre elles a timidement commencé à donner une petite feuille, puis deux... Quand les racines sont été assez solides pour supporter un repiquage, j'ai placé le nouvelle plante dans un petit pot. La grande feuille est la dernière de la plante mère, celle qui a donné la vie au nouveau petit bégonia nénuphar.

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