A la fin de l'année dernière, je vous ai raconté la tradition du blé de sainte Barbe. Et comment j'ai semé les grains de blé offerts par une boulangère nîmoise respectueuse de la tradition. Faute d'indications de culture précises, j'ai fait comme dans ma jeunesse, quand nous faisions pousser des haricots sur un peu de coton maintenu humide.
Au début, tout a marché. Des petites pousses sont apparues, croissant jusqu'à atteindre deux centimètres. Mais j'ai dû abandonne ma jeune et prometteuse plantation, le temps d'un voyage pour les fêtes.
Et à mon retour, le petit blé faisait triste mine. Il avait manifestement souffert d'un manque d'eau. De plus, je suis sûre qu'un peu de bonne terre dans un pot bien drainé lui aurait mieux convenu.
Tant pis, je ressayerai, en changeant le mode de culture. Une expérience qui rate, c'est aussi cela la vie du jardinier amateur.