Dans la nuit du samedi 29 au dimanche 30 mars 2014, on retrouve l'heure dite d'été. Le temps passe mais les râleurs demeurent. Et les marmottes, ceux qui ont élevé la grasse matinée du dimanche au rang de principe inaliénable, vont perdre une heure de sommeil. Casse-tête pour les uns, simple formalité pour les autres. C’est simple, à la fin du mois de mars, on avance d’une heure ; à 2 heures du matin, il sera déjà 3 heures.
Faites comme moi, changez donc les pendules samedi soir avant de vous coucher. A 22 heures, décidez donc qu’il est 23 heures. Et tout sera plus simple au réveil.
Partisans et opposants vont une fois de plus sortir leurs arguments et affûter leurs couteaux. Vanter les mérites de la mesure ou dénoncer ses inconvénients.
L'heure d'été a été instituée en France en 1975, suite au choc pétrolier de 1974. Il s’agissait de réaliser des économies d'énergie en réduisant les besoins d'éclairage, faire correspondre au mieux les heures d'activités avec les heures d'ensoleillement pour limiter l'utilisation de l'éclairage artificiel.
Le régime de l'heure d'été a été introduit dans l'ensemble des pays de l'Union européenne au début des années 1980. Pour faciliter les transports, les communications et les échanges au sein de l'Union européenne, il a été décidé d'harmoniser, par directive du Parlement européen et du Conseil, les dates de changement d'heure.
Ainsi, depuis 1998, pour l'ensemble des pays de l'Union européenne, le passage à l'heure d'été intervient le dernier dimanche de mars, à 2 heures du matin, et le passage à l'heure d'hiver intervient le dernier dimanche d'octobre, à 3 heures du matin.
Plus d’infos sur le site http://www.developpement-durable.gouv.fr
Capucine30 DL Web