Le blog de capucine30

Chaque année, pendant la belle saison,

le néflier (voir sur ce blog l'article

"Un néflier accueillant")

se transforme en véritable camp de vacances

 pour les suspensions.

Celles-ci, essentiellement des misères

(tradescienta), y trouvent une place abritée,

bien accrochées à ses solides branches.

Les misères violette apportent ainsi

une note de couleur

au mileu de son coriace feuillage

persistant que les quelques nèfles

qui arrivent à maturité 

ne parviennent pas à éclairer

de leur belle couleur orange.

Caléidoscope capucine30

Bleu, mauve. Des couleurs qui tranchent bien sur le vert des feuillages ou de la pelouse. Le jardin actuellement offre une belle palette.

Bleu comme la dentellaire du Cap, plus connue sous le nom du Plumbago.

Mauve comme la lavande, en pot. Et aussi comme la passiflore.

Photos Capucine30

L'une de mes variétés de bambous est en fleurs. Il s'agit d'arundinaria viridistria.  Et cela ne me réjouit guère car "bambous en fleurs" pourrait bien rimer avec "jardinier qui pleure".

La fleur du bambou est en effet très rare. Elle apparaît le plus souvent en même temps chez tous les sujets d'une même espèce, sinon dans le monde entier, du moins dans une même région. Elle se présente sous forme de petits épis appelés épillets. Le problème, c'est que cette floraison annonce généralement la mort de la plante. (Informations tirées de l'ouvrage "Des bambous dans tous les jardins"  d'Yves Crouzet, spécialiste mondialement reconnu du bambou, et Michel Jeury, paru chez Dargaud éditeur pour Rustica il y a une vingtaine d'années).

La mort du bambous'explique par le fait que la plante mobilise toute son énergie pour fabriquer les graines, au lieu d'assurer de nouvelles pousses. Pour essayer d'enrayer le phénomène, Yves Crouzet suggère d'apporter une bonne dose d'engrais pour aider la plante à passer ce cap dangereux pour elle. Ce que je vais m'empresser de faire. Pour l'instant, seul le coin qui accueille la plante mère est concerné. Les sujets que j'ai acclimatés en pot ou dans un autre coin du jardin semblent échapper au phénomène.

Photo Capucine30 DLWeb

Les digitales forment le genre Digitalis, qui comporte environ  20 espèces de plantes herbacées. Elles sont originaires d'Europe, d'Afrique du nord-ouest et d'Asie occidentale et centrale.

Le nom provient du latin digitus c'est-à-dire doigt, et se réfère à la facilité avec laquelle la fleur de Digitalis purpurea peut s'adapter à l'extrémité d'un doigt humain. On l'appelle  aussi "Dé de Bergère", "Gant de Bergère", "queue-de-loup".

Attention, ces plantes peuvent se révéler être très toxiques. L'absorption d'environ 8 grammes de feuille s'avère être létale sur un sujet humain de corpulence moyenne.

Il y a quelques années, j'ai ramené de chez ma tante quelques graines. Mes semis ont donné quelques plants, que j'ai repiqués dans plusieurs endroits, pour essayer de trouver le meilleur. C'est la plante qui partageait le bac du citronnier qui s'est révélée la plus belle. Et finalement, les semis spontanés qu'elle a engendrés tout autour sont plus vigoureux que ceux que j'ai faits dans une jardinière.

En ce début juin, seul un petit plant a fleuri. Il ne mesure qu'une vingtaine de centimètres alors qu'un beau plant adulte frôle le mètre.

Je sèmerai ses graines à la volée dans un coin du jardin et poussera ce qui plaira à Dame Nature. C'est souvent elle la meilleure jardinière. Elle n'a pas son pareil pour effectuer la sélection naturelle.

Photos Capucine30 DLWeb

Depuis quelques jours, je surveillais ma collection de roses trémières (voir sur ce blog l'album qui leur est consacré).

Et aujourd'hui, ma patience a été récompensée. La première à fleurir est de couleur framboise. C'est une de celles de la cour, bien à l'abri, qui ouvre le bal. Contrairement aux années précédentes, elles ne sont pas très grandes.

Je crois que le record d'il y a une quinzaine d'années -plus de 4 mètres - ne sera pas battu. 

Moins exposées au vent, elles auront plus de chance de durer.

Photo Capucine30