Le blog de capucine30

Dans le Gard, l​​​​​​e printemps continue à s'installer au jardin, malgré une météo en dents de scie. 25 ° un jour, 16 le lendemain.

Les giroflées, le Cognassier du Japon  et les iris sont sur le déclin. Ils laissent la vedette aux pieds de Valériane pourpre (aussi appelées Lilas d'Espagne). Le pied introduit il y quelques années s'est assuré une belle descendance. Dans la cour et le jardin mais aussi à l'extérieur, au pied du mur d'enceinte. Ceux-là, après négociations avec les employés communaux, ils ont gagné le droit de vivre.

Les campanules commencent à fleurir. C'est la juste récompense des soins que je leur prodigue.

Au fil des années, je me suis constitué une petite collection de sedums, dont le Sedum palmeri est la pièce maîtresse.

Les euphorbes ont pris leurs aises. Dès qu'ils vont commencer à sécher, je vais couper les inflorescences pour éviter les trop nombreux semis.

Un grand absent jusqu'à présent, le seringat. J'ai peut-être eu la main lourde en le taillant en fin de saison. Il produira quelques fleurs mais sans commune mesure avec le spectacle qu'il offre habituellement. Je crois qu'il n'est pas loin de fêter ses 45 ans : 10 ans et pot et le reste au jardin.

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Le jardin affiche haut les couleurs du printemps. Les giroflées offrent une vaste palette de couleurs, avec des fleurs monochromes ou panachées. Le jaune des sedums palmeri dispute la vedette à celui du Corête du Japon. Dans la cour, les pâquerettes, encore peu nombreuses il y a quelques années, forment aujourd'hui forment de grands tapis sur lesquels on hésite à marcher.

Lauriers tins et euphorbes ne sont pas en reste.

Vive le printemps.

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Il y a comme un air de printemps dans le jardin. Sur le calendrier, nous sommes en hiver. Cela n'empêche pas chaque année, ou presque, de voir apparaître un iris en février. Le fait d'habiter dans le Gard n'y est sans doute pas étranger.

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Surprise en faisant le tour du jardin ce matin. Une tâche jaune attire mon attention. Le corête du japon arbore une poignée de fleurs.

Loin de me faire plaisir, cette découverte m'attriste. La plante est sensée fleurir d'avril à mai.

Ces quelques fleurs de corête du Japon ne font pas le printemps. C'est juste le signe que la planète a la tête à l'envers.

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Le Lantana (de la famille des verbenacées) est une jolie plante originaire de l'Ouest de l'Inde qui se plaît au jardin. S'il peut atteindre une hauteur de plus d'un mètre dans son habitat naturel, ou planté en pleine terre (j'en ai vu de très grands à Sète) il dépasse rarement une cinquantaine de centimètres en pot.

Chaque inflorescence semble porter des teintes différentes, jaune, orange ou rouge. La plante fleurit en général de la fin du printemps à la mi-automne.

Le Lantana a besoin de beaucoup de lumière pour fleurir. En période de croissance, il faut l'arroser abondamment (surtout si la plante est placée à l'extérieur, au soleil), sans toutefois laisser d'eau stagner dans sa soucoupe. Au cours de l'été (en août), on peut multiplier le Lantana à partir de pousses non florifères, trempées dans de l'hormone de bouturage et repiquées dans un bon terreau.

Moi, je préfère toujours faire mes boutures dans des éprouvettes remplies d'eau, dans lesquelles j'introduis un petit morceau de charbon de bois pour éviter à l'eau de croupir. Cela me permet de suivre le développement des racines (voir l'article "le temps des boutures" sur mon blog).

On peut aussi multiplier la plante par semis, au printemps. En ce mois d'octobre, les fleurs commencent à laisser la place à de petits fruits verts que je récolterai quand ils deviendront noirs (prometteurs de futures jeunes plantes) et que je stockerai bien au sec, avant de tenter l'aventure quand les beaux jours reviendront.

Je le rentre en véranda en automne, où il continuera à fleurir à l'abri du vent.

Au printemps, je le taillerai pour lui redonner un port équilibré. Cela me donnera l'occasion de faire quelques boutures dans l'eau.

Si on le cultive à l'intérieur, véranda ou appartement, il peut être colonisé par les mouches blanches ; quelques généreuses pulvérisations d'eau devraient arriver à faire fuir ces pestes.

Attention, la plante est toxique ; il est donc recommandé de la garder hors de portée des jeunes enfants qui peuvent être attirés par ses fleurs de couleurs vives et ses baies.

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