Le blog de capucine30

Adieu petits pois : déçu une nouvelle fois par ses pois, après trois petites récoltes, Louis a décidé que leur temps était passé. Il est vrai qu’ils prennent beaucoup de place avec leurs rames. En outre, installés entre potirons et courgettes, ils rendaient difficile l’entretien de ces deux planches de légumes. Ce sont les poules et le lapin du voisin qui vont être contents de l’aubaine.

Les plants d’aubergine ont bien grandi et présentent déjà des fleurs, et même l’ébauche de jolis petits légumes.

A leurs côtés, les poivrons n’ont pas profité autant mais je ne suis pas inquiète.

Quant aux céleris, que Louis pensait ne pas voir grandir correctement, ils se portent à merveille.

Au royaume des tomates, tout va bien. On distingue déjà quelques variétés différentes : les plus faciles à reconnaitre sont les tomates en grappes, cerises ou autres. L’année dernière, nos tuteurs en canne de Provence étaient à peine assez grands pour supporter des plantes atteintes de gigantisme. Cette année, nous les avons coupés plus grands mais nos plants de tomates seront manifestement plus petits que l’an dernier. C’est à n’y rien comprendre. Je console Louis en lui disant qu’il vaut mieux avoir des supports trop grands que trop petits.

Seul bémol : mes plants de tomates Yellow et tomates en grappes ont du mal à s’installer. Cela fait trois fois que je remplace certains d’entre eux. Je ne les ai sans doute pas élevés assez durement. Ils semblent avoir du mal à supporter le grand air.

Nos laitues sont délicieuses : tendres, sans la moindre trace d’amertume, joliment pommées. Elles apprécient apparemment d’être arrosées deux fois par jour. Nous avons déjà préparé celles qui vont leur succéder d’ici quelques semaines : des scaroles frisées.

Comme Châtaigne, l’un des deux chats de la maison, s’intéressait de très près à cette bande de terre travaillée finement, j’ai posé au-dessus de la plate-bande quelques-unes de rames des petits pois. J’ai vu cette technique de protection utilisée par les jardiniers de Saint-Gervais, en Haute-Savoie. Et cela marchait très bien.

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La terre n’attend plus que le passage du motoculteur pour l’aplanir et casser les mottes laissées par la charrue.

Dans une zone travaillée à la main, Louis a déjà semé un rang de courgettes et un autre de petits pois. Les plantules ont très vite levé et ont déjà belle allure. Pour les petits pois, nous croisons les doigts car l’expérience de l’an dernier nous a laissé un goût amer. Après avoir grandi, les petits pois sont devenus gris et rien n’a pu les sauver. Nous n’avons pas eu de récolte. Quant aux courgettes, espérons que nous ne rencontrerons pas les mêmes problèmes de pollinisation qu’en 2013. La culture n’est décidément pas un long fleuve tranquille.

Les framboisiers offerts par mon voisin ont bien repris et je me délecte déjà en pensant à mes futures récoltes.

J’ai semé de vieilles graines de radis périmées depuis 2004 (c’est écrit sur le paquet) et j’ai eu une bonne surprise : de petites plantules viennent d’apparaître. Mais je ne crie pas victoire : peut-être ne seront-ils pas très bons. Qui ne tente rien n’a rien.

Cette année, je suis bien décidée à obtenir de superbes potirons (citrouilles). J'ai donc mis toutes les chances de mon côté en achetant un paquet de graines. Ma future récolte répond au joli nom de "Rouge vif d'Etampes". J'ai semé quelques graines dans des petits pots de yaourts dont j'ai percé le fond et que j'ai installés dans la véranda. Qund les plants ont eu une dizaine de centimètres de hauteur, je les installés au potager.

Le persil semé par Louis commence à croître : on distingue déjà des petites feuilles dentelées. Et les petits plants de salades semblent eux aussi très prometteurs.

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Badjana ? Ques aco ? Une spécialité typique cévenole : une bonne soupe de châtaignes, tout simplement. Voici la recette de mon vieil ami Roger, cévenol lozérien qui la réalise divinement bien avec Annie, son épouse.

La recette du badjana

Pour cette recette typiquement cévenole, on utilise des châtaignes décortiquées (variétés pellegrine et figarette) que l'on fait cuire environ deux heures dans un faitout rempli d'eau (une heure dans une cocotte-minute).

Cette soupe est excellente. On peut la consommer nature ou y ajouter du lait.

Les paysans cévenols y rajoutaient parfois un demi-verre de vin rouge par assiette. Le badjana, très nourrissant, constituait jadis la base de la nourriture, avec le pain.

(Recettes croisées de Roger et Thierry, deux spécialistes des Cévennes et grands gourmands devant l'Eternel).

Nos premières salades ne sont plus qu’un souvenir. Les poules du voisin ont fait leurs choux gras des derniers pieds, trop montés pour être consommés.Elles en raffolent au point de se rassembler à la porte quand elles me voient arriver.

La semaine dernière, Louis a semé les petites sucrines que j’avais renoncé à cultiver l’année dernière, à cause des pigeons qui s’incrustaient. Les premières feuilles sont apparues au bout de quelques jours. J’espère que nous aurons autant de chance qu’avec nos premiers semis.

Le persil prend son temps. Semé à la mi-juin, il attend seulement cinq ou six centimètres. Seuls quelques plants se sont développés. Je pense que l’arrosage, mal dosé au début, y est pour quelque chose. Même si ce n’est pas toujours facile de transporter un arrosoir au bout du potager, c’est le moyen d’arroser sans causer de dégâts.

Les haricots verts ont obtenu une prolongation. Bien nous en a pris car ils nous offert un bon kilo cette semaine. Ils sont toujours aussi bons, sans le moindre fil. Moi qui ne suis pas très « haricots verts frais », je ne veux plus que ceux-là.

Les tomates ont été longues à murir mais elles arrivent maintenant à maturité par vagues. Je prépare une fois par semaine un savoureux coulis que je mets dans des bocaux et que je congèle. Cet hiver, il servira à réaliser du poulet à la provençale ou des pâtes. Depuis cette semaine, une araignée argiope rayée y a élu domicile. J’ai décidé qu’elle pouvait rester à tant qu’elle ne nous gênera pas. Louis est plus réservé sur cette intruse qui ne lui rien de bon. Je ne suis pas très fan d’araignée mais celle-ci a de la classe et puis elle est loin de la maison.

Une fois encore, il y a trop de plants de tomates. L’an prochain, il faudrait limiter leur nombre et mettre d’autres légumes et des condiments. J’aimerais bien de l’ail et des oignons. Voire un rang de pommes de terre.

La bataille contre les mauvaises herbes est constante. Malheureusement, une mauvaise chute m’empêche de les arracher aussi efficacement que je le voudrais.

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Nous ne mangerons pas les petits pois de notre jardin cette année. Las de voir végéter nos plants et de n’y trouver que quelques cosses, nous les avons arrachés. Comme dit Louis « à quoi bon gâcher de l’eau pour rien ?».

La palme de la croissance revient sans contestation possible aux aubergines. Nous avons quatre plants de grande taille, qui croulent sous les légumes.

Les plants de tomates ont eux aussi bien grandi, au point de dépasser les cannes de Provence et les piquets qui les soutiennent.

Leur production est plus aléatoire ; sur certains pieds, on cherche encore la trace des tomates. Par contre, les Marmande et les Cœur de bœuf sont facilement reconnaissables. Mais tous les fruits sont verts. Ce n'est pourtant pas le soleil qui manque pour les faire mûrir.

La culture potagère, c’est vraiment une affaire de patience.

Nous ne croulerons pas sous les courgettes. Alors que les premières fleurs avaient donné naissance à de jolis légumes prometteurs, ceux-ci ont commencé à jaunir. « Elles se sont échaudées » commente Louis. Qui ne s’explique pas comment le phénomène peut se produire. Elles sont arrosées tous les jours, voire deux fois si nécessaire. Chez nous, l'arrosage est optimisé par un bon binage plusieurs fois par semaine et le traçage d'une rigole qui guide l'eau vers le bout de chaque rangée.

Le persil prend son temps, c’est bien connu. Le nôtre a adopté le rythme de vie du Midi : presqu’un mois après le semis, on commence seulement à distinguer quelques petites feuilles dentelées qui nous prouvent qu’il ne s’agit pas de quelque mauvaise herbe.

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Semaine du 15 au 21 juillet 2013