Halloween rime avec potiron. Celui que l'on évide pour en faire une tête grimaçante à l'intérieur de laquelle on glisse une bougie. Mais il rime aussi avec bonbons. Ceux que des hordes de petits chenapans déguisés en affreux monstres viennent nous soutirer à la veille de la Toussaint.
Si je n'avais pas peur de me voir jeter un mauvais sort, je leur offrirais plus volontiers pommes et mandarines, nettement meilleures pour leur santé. Mais après tout je ne suis pas leur mère et il faut bien que les dentistes vivent et puissent aller passer de merveilleuses vacances de fin d'année...
Depuis quelques année, la fête de Halloween (qui ne fait pourtant pas partie de notre culture) a fait son petit bonhomme de chemin. Elle a traversé l’Atlantique, pour le plus grand plaisir des producteurs de courges et autres potirons. Et celui des enfants gourmands… de bonbons, pas de courges.
La citrouille, Charles Perrault l’avait déjà mise à l’honneur dans un de ses contes pour enfants avec Cendrillon pour qui cette cucurbitacée devenait un éphémère carrosse. Aux dernières nouvelles, la citrouille ne serait qu'un potiron. Mais ce n'est pas pour cela qu'elle roulerait au delà des 12 coups fatidiques de minuit. Pour indiquer aux jeunes gourmands qu’ils peuvent venir faire provision de sucreries, on place devant la maison une citrouille évidée, dans laquelle on a découpé des ouvertures en formes d’yeux et de bouche et on y installe une grosse bougie. Ce sont des jack o’ lantern.
Lire sur ce blog l'article sur Halloween paru en octobre 2009.
Photo Capucine 30