Le blog de capucine30

La haute Ubaye (au-dessus de Barcelonnette) offre à la charnière du printemps et de l'été de magnifiques fleurs.

Voici une petite sélection ramenée d'un récent voyage

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La haute vallée de l'Ubaye est actuellement le paradis des amateurs d'activités de neige : ski, luge, raquettes et chiens de traineau. Dimanche, au col de Larche, à la frontière franco-italienne, il y avait foule. 

Et les huskies de Hurlement du crépuscule (basés à Meyronnes) ont assuré le spectacle. Menés de main de maître par un super duo de musheuses, Lisa et Elsa, ils ont emmené pour de superbes balades les amateurs de sensations.

Pendant ce temps-là, au parc, la relève est déjà assurée avec un bataillon de petits huskies tous plus craquants que les autres.

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Dans la vallée de l’Ubayette, au-dessus de Meyronnes (Alpes de haute Provence), se dressent les vestiges du fort de Roche-Lacroix. Il est accessible en voiture, par une piste forestière surtout empruntée par les chasseurs et les troupeaux. Mais c’est à pied que j’ai choisi d’aller le visiter.

Il m’a presque fallu 2 heures pour l’atteindre, après avoir pris une mauvaise direction et une pause casse-croute bien méritée. Quelle satisfaction de ne pas avoir renoncé à mon but et de mettre mes pas dans ceux des combattants qui ont occupé cet ouvrage de la ligne Maginot.

Le fort de Roche-Lacroix n’est que l’un des nombreux ouvrages de la ligne Maginot qui court sur les hauteurs des vallées de l’Ubaye et de l’Ubayette.

En hiver, quand la neige recouvre tout, vous pourrez y monter en traineau tiré par une meute de vaillants huskies. Une expérience inoubliable que l’on doit à Éric et Pascale (hurlementsducrépuscule) sympathiques mushers qui ont établi leur campement nordique à la sortie de Meyronnes.

Voici une photo du fort de Roche-Lacroix que vous pouvez retrouver dans l’album « Les forts de l’Ubaye ».

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Au cœur de la Camargue, aux portes des saintes-Maries, le parc ornithologique du Pont de Gau est tout à la fois un parc zoologique, une réserve ornithologique, un centre de soins… C’est le fruit de la passion d’un Camarguais passionné d’ornithologie, André Lamouroux, qui le créa en 1949.

Des volières accueillent les oiseaux blessés (environ 350 par an) ou ceux qui ne pourront jamais repartir en raison de leur état.En ce moment, elles abritent des cigognes noires, des grands ducs.

Près de l'entrée, un couple de cigognes a pris ses quartiers, pour le plus grand plaisirn des enfants.

On y trouve des sentiers qui serpentent au milieu des marais et des étangs, et permettent d’observer les oiseaux sédentaires et des migrateurs Le promeneur a à sa disposition 6 km de sentiers balisés. Au fil de la balade, tours et cabanes permettent de très bonnes observations, sans effaroucher les oiseaux. A condition de garder le silence. En ce mois de décembre, ils permettent d’approcher flamants roses, hérons, grandes aigrettes, diverses variétés de canards. 

Dimanche dernier, nous y avons même vu une loutre qui se promenait tranquillement dans l’un des étangs.

Attention, en cette saison, le jour tombe vite et vous risquez de vous retrouver seuls en plein marais, dans la pénombre. Calculez bien le temps qu’il vous faudra pour parcourir l’itinéraire choisi et n’oubliez pas votre portable.

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Quand on se promène dans la vallée de l’Ubaye, l’œil est attiré par des forts construits sur les hauteurs. Quelle que soit la date de leur construction, ils avaient tous le même but : « verrouiller l'accès au col de Larche » pour barrer la route à toute invasion italienne.

Il existe une association, l'association ubayenne "Fortifications de l'Ubaye" , qui les entretient et les fait visiter.

A la sortie de la Condamine-Chatelard, il y a celui de Tournoux. En 1713, la vallée de l'Ubaye devint française. Le besoin de la défendre d'une invasion italienne par le col de Larche se fit tout de suite sentir. Le fort de Tournoux est un ouvrage défensif, construit dans la haute vallée de l'Ubaye entre 1839 et 1866. Il est considéré comme le "Versailles de l'art militaire du XIX^e siècle".

Une partie du dispositif est creusée dans la montagne, tel l'escalier allant de la base jusqu'au fort haut (qu'on peut deviner grâce aux trous d'aération dans la falaise). On retrouve cette caractéristique au fort de Sisteron. En raison de son mauvais état, ce fort ne se visite plus. On peut l'admirer depuis l'esplanade Pellegrin qui accueille une exposition d'art (voir "art nature en Ubaye sur ce blog).

Ce dispositif de protection fut complété entre les deux grandes guerres par les forts de Meyronnes et de ses hameaux.

A Meyronnes, il y a le fort de Saint-Ours haut (1780 mètres d’altitude) et celui de Saint-Ours bas, et en face, celui de Roche-la-Croix.

Les forts de Saint-Ours font partie de ligne Maginot. La construction de cet ouvrage fut initiée par la commission d'organisation des régions frontalières, en 1929, pour interdire l'accès à la vallée de l'Ubayette et à la route du Col de Larche. Les travaux débutèrent en 1930, et furent terminés en 1935.L'ouvrage d'infanterie du bas de Saint Ours, fut édifié entre 1931 et 1936, pour bloquer l'accès à la route du col de Larche.

En face du village, le fort de Roche-la-Croix est accessible au randonneur (compter 4 heures aller-retour). L'hiver, les mushers de Hurlements du crépuscule (à la sortie du village) vous y emmènent avec leurs chiens de traîneau.

Si vous décidez de monter voir les forts de Saint-Ours, réservez donc votre table à l'auberge de Saint-Ours. La cuisine de Cécile, pleine de saveurs et de couleurs, et l'accueil de Fusio vous enchanteront.

Un album sera bientôt consacré à ces forts de la vallée de l'Ubaye.

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Sources documentaires : ubaye.com ; wikipedia