Pendant tout l’été, mandevila sanderi offre ses grandes fleurs en forme d’entonnoir . C’est une grimpante persistante aux feuilles d'un beau vert foncé brillant, dont la culture se révèle plus difficile qu’il n’y paraît. Pour l’avoir laissée à l’extérieur un jour de trop en novembre, j’en ai fait l’amère expérience. Il a gelé sans espoir de reprise. Cela m'a servi de leçon, maintenant je le rentre en véranda dès le mois de novembre. Il ne supporte pas les températures inférieures à 10°.
Jusqu'à ces dernières années, on trouvait cette plante originaire d'Amérique tropicale (Bolivie, Brésil) sous le nom de dipladenia. Elle appartient, comme le laurier rose, à la famille des apocynacées.
Mandevilla sanderi porte des fleurs roses à coeur jaune tandis que mandevilla boliviensis arbore des blanches, coeur jaune elles aussi. Les jeunes rameaux ont besoin d'être palissés. J'ai offert au mien des tuteurs en bambous réunis par un anneau percé de trous appelé tipi. Système acheté il y a quelques années par correspondance mais que l'on trouve certainement en jardinerie.
Attention aux cochenilles et aux araignées rouges qui en sont friandes.
La plante craint la sécheresse. En été, le mélange doit rester humide. La plante est sensée aimer la lumière mais pas le soleil direct. La mienne est pourtant à l'extérieur et au soleil une partie de la journée. eE elle ne semble pas s'en plaindre.
Attention, la sève de la plante est toxique. On la tiendra donc à l'abri des jeunes enfants et des animaux.
Photos Capucine30 DLWeb