Avec l'expression "fleurs de la rue", je veux parler des fleurs rebelles, celles qui s'échappent de nos jardins. Celles qui ont le culot de pousser "dehors". Apportées par le vent, les oiseaux ou le ruissellement des eaux de pluie, leurs graines ont trouvé refuge dans une poche de terre, parfois minuscule. Les plus robustes parviennent à éclore, grandissent et donnent un peu de couleur au bitume.
C'est ainsi qu'au pied de mes murs, côté route, lilas d'Espagne, euphorbes, roses trémières et pissenlits prospèrent. Mais pour en arriver là, il a fallu mener une bataille, pacifique, contre l'ardeur des employés communaux qui éradiquaient sans pitié le moindre végétal sorti des clous. Comme ces plantes aventurières n'occupent que très peu de place, j'ai finalement obtenu qu'elles puissent rester en place.
Photos capucine30
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