C’est décidé, je rempile au potager pour une 7e saison. En solo, ou presque. Je peux en effet compter sur l’aide d’un jardinier ami pour les gros travaux, comme passer le motoculteur, et l’implantation des plants de légumes.
Pour l’instant, le temps instable limite les travaux. Comme il n’y a pas l’électricité, il faut utiliser l’huile de coude L’ami serviable a fauché les herbes hautes qui s’étaient installées. Pour ma part, je travaille à la faucille, plus maniable. Et les volailles du voisin sont ravies de récupérer les pissenlits coupés au couteau.
Les permanents du potager ont bien passé l’hiver ; thyms, origan et estragon sont en pleine forme. Les framboisiers, désherbés manuellement, sont en pleine fructification. Je salive déjà en pensant à mes futures récoltes. Généralement, les framboises n’ont pas le temps d’arriver à la maison, je les déguste sur place.
Cette année, pas de courgettes. Cela fait deux ans que je n’obtiens que quelques spécimens. Inutile de perdre du temps et de l’eau pour des légumes capricieux. Pas de salades non plus car elles arrivent toutes à maturité ensemble. Par contre, il y aura sans doute trois rangs de haricots verts. Les haricots verts de ma production m’ont réconciliée avec ce légume. Bien semés, j’obtiens de jolies récoltes.
Il y aura une quinzaine de pieds de tomates, variétés cœur de bœuf et cerises, des aubergines et des poivrons, du cèleri branche pour les soupes et les moules. J’espère aussi trouver un pied de rhubarbe. On peut trouver qu’il y a beaucoup de tomates mais cela me permet d’en donner aux amis. Petit succès garantis à l’apéritif quand on emmène d’abord les invités cueillir des tomates cerises.
C’est trop tard pour l’ail mais pas pour les oignons.
Le sureau est en fleurs et promet de succulentes confitures, faites par le voisin qui les réussit mieux que moi. Le vieux figuier arbore actuellement une profusion de figues mais je pense que, comme les années précédentes, elles tomberont. Je ne sais pas pourquoi.
Le potager n’étant pas attenant à la maison, il y a aussi des aromatiques à la maison, devant la cuisine. Verveine citronnelle, menthes et basilics sont cultivées en pots. De même que du thym. Quant aux romarins, ils se plaisent devant la véranda.
Côté engrais, rien que du naturel, du crottin de cheval ramassé l’été dernier, et de l’engrais bio.
Ainsi va la vie du potager. Merci au propriétaire du terrain qui me le prête.
Photos capucine30