Le blog de capucine30

L'été, chaque jour apporte son lot de surprises. En ouvrant les volets de la chambre, mon regard a été attiré par une sorte de brindille verte qui se promenait sur la moustiquaire. C'était une jolie mante religieuse qui avait sans doute trouvé là le refuge idéal pour échapper à la chaleur estivale. Nullement dérangée, elle a volontiers pris la pose.

Portrait d'une belle qui a mauvaise réputation. Un petit tour sur la toile nous apprend que  la mante religieuse (Mantis religiosa), appelée parfois "cheval du diable", appartient à la famille des Mantidae. Ce membre de l'ordre des Mantoptères est très répandu sous les tropiques, mais également bien représenté en zone méditerranéenne.On l'appelle « religieuse » en raison de ses pattes antérieures qu’elle replie comme pour prier (quand elle est à l’affût d’une proie). En Provence, on l'appelle parfois aussi "Prie Dieu". Doux euphémisme pour une créature qui a la sale habitude de manger son partenaire lors de l'accouplement. (Source : wikipedia)

La force que peut déployer cette frêle bestiole est surprenante. Je me rappelle avoir assisté à un combat de titans qui opposait l'un d'entre elle à un petit lézard. Je n'avais malheureusement pas d'appareil photo sous la main. On dit que cette grande carnivore n'hésite pas à s'attaquer à une chauve-souris ou un petit mulot. Heureusement que sa taille reste modeste...

Photo Capucine30

Comme chaque semaine, un petit tour d'horizon des questions qui vous ont amenés sur mon blog. En raison de la panne de statistiques qui a perturbé récemment la plate-forme, cette chronique a sauté une semaine. 

Votre intérêt pour les les plantes méditerranéennes (térébinthes, micocouliers...) ne se dément pas.  Pour retrouver photos et fiches de nombreux spécimens, je vous renvoie sur l'album "La flore du bois des Lens (ou Leins)" qui s'enrichit au fil de mes balades.

En tête du hit-parade il y a deux semaines, les genêts, suivis des ipomées.

L'été, c'est le temps des balades, à pied ou à VTT. Et certains d'entre vous se demandent s'ils risquent la mise  dur un chemin dfci. Franchement, je ne crois pas qu'un véhicule de mise en fourrière s'aventurerait sur les pistes forestières. Mais faites attention quand même à ne pas gêner le passage éventuel des pompiers en cas d'incendie.

Les amateurs de fontaines fleuries peuvent se reporter à la page sur les fontaines fleuries d'Oraison. Ils y trouveront des idées. A réaliser à plus petite échelle, bien sûr.

Les bambous semblent poser des problèmes à certains jardiniers. Je ne pense pas qu'il y ait un risque d'invasion. Le bambou ne galope pas à la vitesse du vent. Il est facile d(arracher les pousses dès qu'elles pointent le bout de leur nez. Ou de les détacher délicatement pour les implanter dans un autre coin du jardin, voire en faire cadeaux aux amis qui seront ravis de l'aubaine vu le prix d'une touffe en jardinerie. Un conseil, si vous passez par le Gard, allez donc faire un tour à la bambouseraie de Générargues, près d'Anduze, dans les vertes Cévennes.

L'un d'entre vous veut savoir comment attirer un lucane cerf volant.

Celui dont je vous proposé la photo récemment, je vous assure que je n'ai rien fait pour l'attirer. Il suffit d'être sur son chemin. Sensation assurée.

Je n'ai toujours pas rencontré de machine a tailler les vignes sur mon chemin mais, c'est promis, si la rencontre a lieu, je vous en ferai profiter.

Ranunculus acris, la renoncule âcre. Notre bon vieux bouton d'or, peut atteindre 1 mètre de haut. Cinq pétales d'un beau jaune luisant entourent une corolle comportant de nombreuses étamines. On le rencontre de mai à octobre dans les prairies bien grasses. Dans les jardin, il est souvent considéré comme une mauvaise herbe. Une bien jolie mauvaise herbe tout de même. Fraîche, la plante contient une substance toxique ; sèche, cette toxicité disparaît (source : mini-guide "Fleurs des champs" de Nathan)

Sa cousine, ranunculus repens, la renoncule rampante, de mesure que 50 centimètres. On la voit fleurir de mai à septembre. On la trouve jusqu'à 2 300 mètres d'altitude et dans les zones argileuses qu'elle affectionne.

Elles appartiennent toutes les deux à la famille des renonculacées.

Photo Capucine30

Limodorum abortivum fait partie de la famille des orchidacées. Rien qu'à le regarder, on s'en douterait un peu. Chez lui, point de vraies feuilles mais des écailles violettes. La faute à un manque de chlorophylle nous apprend le mini-guide "80 plantes du Midi" (éditions Glénat).

On le rencontre de mai à juillet dans les garrigues et les lisières de forêts.

Cette vivace, qui mesure de 20 à 80 cm, est assez commune.

Photo Capucine30 DLWeb

Cette année, je suis au moins assurée de récolter six citrons. On est loin de l'année faste où une bonne cinquantaine de citrons, tous mangeables,  ont presque fait crouler ses branches. Mais c'est mieux que l'année dernière où ils ne furent que deux.

Pourtant, je l'arrose tous les deux ou trois jours et je lui ai donné son engrais préféré. Mais la culture naturelle0, c'est cela : il y a des années fastes et des années chiches.

Photo Capucine30