Le blog de capucine30

Bituminaria bituminosa, la psoralée à odeur de bitume, n'a pas été gâtée par les botanistes en matière de nom. Pas très glamour; Heureusement, côté esthétique, la plante se rattrape, avec ses inflorescences parmeet son port dressé. Elle est un élément intéressant pour confectionner de jolis bouquets de fleurs des champs. Garrigue, lisière de bois, bord de chemin, elle est bien partout et ne semble pas craindre la sécheresse.

Son nom vient du fait que lorsqu'on froisse ses feuilles, il s'en dégage une odeur de...bitume. Elle fleurit de mai à octobre et peut atteindre une hauteur d'un mètre.

Les Languedociens l'appellent engraissamotons, en raison de l'attrait qu'elle exerce sur les moutons et les chèvres.

Et en plus, on lui prête une grande résistance aux métaux lourds, ce qui permet de l'utiliser pour stabiliser des sols pollués. (Source : "80 plantes du Midi", aux éditions Glénat, dont je vous ai signalé le côté pratique, avec son petit format qui se glisse facilement dans la poche du randonneur).

Photo Capucine30

Le lilas d'Espagne n'a du lilas que la couleur (rose-mauve) et il ne pousse pas qu'en Espagne. Le vrai nom  de cette plante est centranthe.  On le surnomme aussi "herbe de Jupiter". C'est une plante assez grande formant des touffes, aux tiges et feuilles vert-grisâtre, aux fleurs parfumées, roses, rouges ou blanches, à éperon. Elle affectionne particulièrement les vieux murs ou les rochers ensoleillés. Cette herbacée fait partie de la famille des Valérianacées (Centranthus ruber).

Avec ses tiges et feuilles charnues, et un rhizome capable d'aller chercher la moindre goutte d'eau, le lilas d'Espagne est bien adapté aux terrains secs et ensoleillés. C'est sans doute pour cela qu'il pousse abondamment dans la zone méditerranéenne et atlantique. Les entrées de Nîmes en sont tapissées.

Retrouvez la plante dans l'album "La flore du bois des Leins" (  http://jardin-en-liberte30.over-blog.com/album-1811740.html )

Photo Capucine30 DLWeb 30 

Comme chaque semaine, un petit tour d'horizon des questions qui vous ont amenés sur mon blog.

Votre intérêt pour les les plantes méditerranéennes (térébinthes, micocouliers...) ne se dément pas.  Pour retrouver photos et fiches de nombreux spécimens, je vous renvoie sur l'album "La flore du bois des Lens (ou Leins)" qui s'enrichit au fil de mes balades.

L'un des visiteurs demandait comment repiquer les ipomées. Je pense qu'il est préférable de semer en place ce type de plante dont la tige allongée est assez fragile.J'en ai semé il y a trois jours, elles lèvent déjà.

Ma rencontre avec un lucane cerf-volant vous a inspirés. Il est vrai que l'animal est de belle taille ( http://jardin-en-liberte30.over-blog.com/article-rencontre-avec-un-lucane-cerf-volant-77907281.html ) et qu'on préfère le voir en photo plutôt qu'accroché à son tee-shirt.

En vedette cette semaine, la scabieuse des champs. ( http://jardin-en-liberte30.over-blog.com/article-s-comme-scabieuse-des-champs-76614382.html )

En ces temps de départ en vacances, la dune du Pyla (ou pilat) est aussi l'objet de recherches. Si vous allez là-bas, côté mer, levez la tête pour apercevoir le cmping du film éponyme.

Comme chaque semaine, un petit tour d'horizon des questions qui vous ont amenés sur mon blog.

Votre intérêt pour les les plantes méditerranéennes (térébinthes, micocouliers...) ne se dément pas.  Pour retrouver photos et fiches de nombreux spécimens, je vous renvoie sur l'album "La flore du bois des Lens (ou Leins)" qui s'enrichit au fil de mes balades.

Vous aimez beaucoup les vide-greniers et en cette période estivale, vous n'avez que l'embarras du choix. Mon agenda déborde littéralement de ce genre de manifestations.

Je me répète chaque semaine mais vous aussi : bégonia bambou et bégonia nénuphar sont l'objet de votre attention. Certains, qui ont suivi mes conseils pour les boutures, m'ont donné des nouvelles des jeunes plantes ainsi obtenues. C'est sympa.

Ceux qui s'intéressent aux bambous, les vrais, pourront se reporter à l'article "Bambous en fleurs". Une triste expérience car j'ai cru que je pourrai les sauver malgré leur floraison.

Bon jardinage à tous. 

La rencontre a eu lieu en fin de journée, sur les pistes DFCI qui sillonnent la garrigue. Un grand bruit d'ailes et quelque chose de noir et gros qui se pose sur mon bermuda. La surprise fut sans doute grande pour les deux parties. Chez moi, elle engendra un grand cri et un grand revers de main qui fit chuter l'intrus (j'allais dire l'agresseur) au sol.

Puis le réflexe du photographe amateur bloggueur a repris le dessus. Ce qui me permet de vous livrer la photo du "monstre".  En tapant "gros insecte noir à cornes" sur Google, j'arrivais sur un site que je vous recommande : www.noeconservation.org 

Cet insecte, qui ne me voulait aucun mal, est l'un des plus grands d'Europe. c'est le lucane cerf-volant. Sur neoconservation.org,  j'ai appris que cette espèce connait une forte régression. "Avec l’élimination des vieux arbres, des souches et du bois mort en forêt, un grand nombre de lucanes cerf volant voient leur habitat et leur nourriture disparaître. Oeufs, larves, nymphes ou adultes hivernants sont extrêmement sensibles aux dérangements causés par des travaux de dessouchage et d’élimination de bois mort.

Le lucane cerf-volant (Lucanus cervus) est brun ou noir. Sa taille varie entre 2,5 et 5 cm pour les femelles et entre 5 et 8 cm pour les mâles. Le mâle possède d’énormes pinces : deux grosses mandibules en forme de bois de cerf qui lui ont valu son nom de « cerf-volant » (ajouté au fait qu'il vole). Il s’en sert pour combattre les mâles et s’accrocher à la femelle lors de l’accouplement.

On le trouve dans les forêts de feuillus mais aussi en milieu ouvert sur des arbres isolés ou au niveau des haies, dans les jardins par exemple ou dans les vergers et les parcs publics. L’adulte est actif dès le coucher du soleil (surtout entre 21 et 22 heures) et pendant toute la nuit, de juin à août. Très attiré par la lumière, il est fréquent de l’observer au crépuscule au niveau des éclairages. Malgré sa grande taille, le mâle parvient sans aucune difficulté à voler et émet alors un son lourd et pesant parfaitement audible (je confirme).

En forte régression dans nos forêts européennes, protégé au niveau européen, il est inscrit à l’annexe II et IV de la directive européenne "habitat faune flore" et à l’annexe II de la convention de Berne.

Source documentaire : le site neoconservation.org

Photo Capucine30 DLWeb30